Vivre un cancer est synonyme d’épreuve. En un instant, à la découverte du diagnostique, c’est un véritable raz de marée qui déferle dans notre vie.
Je vous propose des thérapies naturelles pour vous aider à mieux vivre cette période difficile. La Régulation Emotionnelle TIPI vous aide à gérer les hauts et bas émotionnels, et le Reiki vous apporte un mieux-être.
Tout va très vite, les examens complémentaires, les visites avec les médecins, la prise de connaissance du protocole proposé, la mise en place de celui-ci… Mais c’est aussi un choc psychologique. Mille questions se bousculent dans notre tête, c’est parfois de la colère et cela peut être du désarroi, dans certains cas une remise en question. Passée l’agitation extrême de la mise en place du traitement, vient le moment où on commence à réfléchir à l’apocalypse que l’on est en train de vivre. Ce mot prend tout son sens dans mon cas car c’est l’événement qui a déclenché chez moi une véritable prise de conscience, faisant table rase et feu de tout bois pour laisser place à un nouvel équilibre.
Maladie comme mode d’expression
Depuis l’enfance, le mal-être que je n’arrivais pas à exprimer par des mots se traduisait par la maladie. Des angines en passant par des fractures, des problèmes au poumon aux problèmes de mâchoires, j’ai pratiqué les maux en tous genres, parlants à ma place de ce que je ne savais pas dire. Au fil du temps, j’ai compris que mes problèmes de santé étaient en corrélation avec des problèmes plus intérieurs et j’ai pu mettre en relation certains événements ou situations de ma vie avec les divers soucis de santé que je traversais. J’ai alors pu analyser les différents aspects de ma vie et comprendre certains abords de ma personnalité, et je me croyais alors libérée des schémas que je répétais jusqu’à lors.
Des tracas non résolus
Durant la période précédant la découverte de mon cancer, j’étais extrêmement stressée et à une époque charnière de ma vie. Je réfléchissais à changer ma vie et peut-être même quitter la France. Je subissais la pression de ma mère qui m’encourageait vivement à partir et je n’arrivais pas à prendre de décision. Puis comme pour me dire stop, l’annonce de mon cancer a mis fin à ces interrogations, laissant la place à une certitude : j’allais pouvoir réfléchir à autre chose…
Une évidence
J’ai fait le point et une évidence est apparue : malgré le travail que j’avais déjà fait sur moi, je n’avais pas réglé tous mes problèmes personnels. J’ai pris du recul, afin de tout mettre à plat et me suis rendue compte que jusqu’à présent, même si j’avais bien avancé, j’avais évité de me retrouver réellement face à moi-même. J’avais beau avoir accepté de voir la vie sous un autre angle, je ne m’acceptais toujours pas comme j’étais et je vivais encore dans la peur et avec le manque de confiance en moi. Je ne me réalisais pas comme je le pourrais et surtout, une petite voix me disais j’avais passé ma vie à fuir mon chemin personnel et qu’il était peut-être temps d’y remédier.
Un éveil de conscience
En faisant le bilan de tout ça, plusieurs choses se détachaient et j’ai enfin pu mettre des mots sur le fond du problème. J’avais peur d’être moi-même, je faisais tout pour m’écarter de ma route, mon manque de confiance attisait mes peurs et mes peurs m’empêchaient de me poser les bonnes questions et d’oser me faire face à moi-même. Et toutes ces années, mon corps avait tenté de tirer la sonnette l’alarme faute d’écouter ma propre intuition. Ce cancer a été le déclic qui m’a fait prendre conscience que je vivais à côté de ma vie depuis si longtemps. C’est là que j’ai compris que nous créions nos vies soit dans la peur, soit dans l’amour.
Nous apprenons dans la peur ou dans l’amour et bizarrement, nous choisissons souvent de subir notre vie dans la peur au lieu de la vivre en créant simplement dans l’amour. Nous créons ce que nous pensons. Si nous craignons l’échec, nous allons tout mettre en œuvre inconsciemment pour créer cet échec. Et c’est comme ça que j’ai créé une partie de ma vie. Dès lors, allais-je continuer de subir mes peurs ?
Une guérison
Un cancer, ce n’est pas comme une angine, la guérison se fait sur plusieurs mois (voire beaucoup de mois). C’est le temps que j’ai mis à profit pour guérir mon âme et soigner mon corps. J’ai été effrayée par la durée de la maladie et de ses traitements et pourtant cela a été bénéfique car cela m’a laissé le temps de me poser et de découvrir la vie sous un nouveau jour.
Comme guérir d’une maladie, il est possible de guérir son être. Lâcher prise et s’accepter soi, changer l’image que l’on a de nous-mêmes et vivre son chemin personnel, être libre d’assumer ce que l’on est, et en harmonie avec les autres.
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Crédits photos : PDPics on Pixabay
L’Amour est la seule réponse .