Libération des mémoires émotionnelles

Libérer les mémoires émotionnelles
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La libération des mémoires émotionnelles a pour objectif de vous libérer des schémas négatifs qui se répètent et qui vous bloquent dans votre vie.

Quand un choc traumatique n’est pas absorbé, il s’inscrit dans notre mémoire inconsciente, laissant une empreinte dans notre corps et nos cellules. Lorsque, plus tard, le traumatisme est réactivé, un mécanisme inconscient se met en route : nos émotions se réveillent et nous font retomber dans des schémas et des comportements qui se reproduisent inlassablement.

Parfois, un traumatisme non résolu est tellement profondément inscrit que sa mémoire se transmet de génération en génération. A la manière d’un héritage invisible, nous allons reproduire, sans comprendre pourquoi, des comportements qui en fait ne nous appartiennent pas. Ces blessures transgénérationnelles inscrites en nous vont alors nous faire vivre des émotions incontrôlables.

Une répétition des souffrances du passé

N’avez-vous jamais l’impression de reproduire dans votre vie les mêmes schémas voués à l’échec, d’attirer des situations similaires ou les personnes qu’il ne faut pas ? Vous sentez-vous à votre place ? Vous arrive-t-il de ressentir exactement les mêmes émotions face à certaines personnes ou certaines situations de votre vie, sans en comprendre la raison et avec le sentiment de ne pas pouvoir les dépasser ? Avez-vous parfois l’impression de tourner en rond ou d’avoir le sentiment de passer à côté de votre vie ?

En réalité, vous êtes victime des souffrances du passé et de votre mémoire cellulaire émotionnelle. Très concrètement, votre vécu d’une émotion, les sensations que vous avez ressenties, sont enregistrés dans le corps et les cellules. A chaque fois que vous revivez cette émotion, le corps fait appel à cette mémoire émotionnelle pour vous retranscrire à l’identique son souvenir.

Vers la libération de vos mémoires émotionnelles

Vous pensez que le moment est venu de vous libérer des mémoires émotionnelles qui vous encombrent ? Je vous propose deux approches pour vous accompagner sur cette voie.

  • Vous voulez simplement réagir différemment dans certaines situations perturbantes : vous n’arrivez pas à dire non, vous avez du mal à vous exprimer comme vous le souhaitez, vous vous mettez en colère, vous avez une peur incontrôlée… Nous travaillons sur les émotions que vous vivez avec la Régulation Emotionnelle TIPI. Vous désactivez unes à unes les émotions problématiques qui influencent encore vos réactions.
  • Le jour du grand nettoyage est arrivé ? Plongez dans un Voyage au Cœur de Vous-Même. Au cours de ce voyage, vous découvrirez les schémas actifs qui influencent votre vie et vous font reproduire encore les mêmes scénario. Vous serez accompagné(e) pour en comprendre leurs origines et les traumatismes qui se sont joués. Enfin, vous vous libérerez de toutes ces mémoires au cours de séances de thérapie EMDR et de Régulation Emotionnelle.

Ces deux voies vous parlent mais vous hésitez sur l’accompagnement le plus adapté pour vous mener à la libération de vos mémoires émotionnelles ? Faites confiance à votre instinct et votre intuition, faites vous confiance ! Si votre mental a des doutes, votre corps et votre inconscient savent parfaitement où aller et quel chemin emprunter. Laissez-vous guider par ce qui vibre le plus pour vous car à cet instant, vous êtes au bon endroit.

Une empreinte émotionnelle

Chaque nuit lorsque vous dormez, votre cerveau inconscient traite toutes les informations que vous avez reçues au cours de la journée. Durant cette phase de sommeil paradoxal, le cerveau fait le tri sur ce qu’il va garder ou pas en mémoire. Ce processus naturel de traitement de l’information va déterminer la manière dont vous allez interpréter et donner du sens à tous les événements que vous vivez.

Entre les émotions ressenties au moment de l’événement et la façon dont il s’est déroulé, nous allons inconsciemment associer un sens à notre vécu. Prenons un exemple : vous êtes un enfant et vous rentrez de l’école avec un bulletin de notes excellent. Votre maman vous gratifie d’encouragements et d’un gros câlin. Votre inconscient va se souvenir que lorsque vous faites quelque chose de bien, vous obtenez de l’amour et de l’attention, et que vous ressentez des émotions agréables. Sans vous en rendre compte, cela va conditionner les comportements que vous aurez par la suite mais aussi votre identité et votre place dans le monde.

Dans notre exemple, les comportements engendrés pourraient être de vouloir être performant tout le temps. En effet, votre cerveau a associé la réussite à des émotions agréables et une estime de la part des autres. De même, votre inconscient vous amènera peut-être à penser que vous êtes intelligent, que vous êtes compétent, que vous avez de la valeur, que vous êtes digne d’être aimé et ainsi forger votre identité. La place que vous prendrez peut-être vis à vis des autres et du monde sera celle d’une personne respectée, appréciée et à qui tout réussi.

La mémoire d’un traumatisme

Lorsqu’on vit un traumatisme, soit il est traité normalement et il n’a pas d’impact ou d’incidence sur notre vie. Soit, le traitement de l’information se bloque (durant la phase de sommeil paradoxal), et les informations du traumatisme ne sont pas bien traitées par notre cerveau. Ce traumatisme devient alors un choc émotionnel non résolu. Le corps va garder en mémoire tout le ressenti de ce moment. Dans le même temps, les connexions entre les différentes parties du cerveau vont être rompues. Lorsque le traumatisme se réveillera dans diverses situations, le cerveau ne sera plus capable de faire la différence entre le moment présent et le passé. Pour lui, cet instant présent sera vécu exactement comme s’il était au moment du traumatisme.

Prenons un autre exemple : vous êtes un enfant et vous rentrez de l’école avec un bulletin de notes sommes toutes très moyen. Votre maman vous dit alors que vous auriez vraiment pu mieux faire, que vous manquez de rigueur, que vous ne travaillez pas assez et vous la voyez très contrariée. Votre inconscient va cette fois imprimer et se souvenir que vous êtes médiocre, que vous décevez les gens parce que vous êtes incapable de faire mieux.

En grandissant, peut-être n’arriverez vous pas à évoluer professionnellement comme vous le souhaiteriez. Votre cerveau aura associé l’échec à un manque d’estime de la part des autres. Il est probable alors que vous pensiez que vous êtes nul(le), décevant(e) et que vous êtes indigne d’être aimé(e). Votre place dans le monde serait celle d’une personne pas sûre d’elle, sans ambition et perçue comme tel par les autres.

Un traumatisme réactivé

Cette mémoire émotionnelle, inscrite dans votre inconscient et jusque dans vos cellules, va déterminer vos perceptions (de vous et du monde), vos croyances et tout le sens que vous donnez à un événement. Cela va même influencer vos réactions et vos décisions futures.

Rappelez-vous notre deuxième exemple, vous êtes conditionné par ce qui s’est passé lorsque vous avez ramené ce bulletin scolaire médiocre. Votre ressenti de l’époque, le sens que vous lui avez inconsciemment donné, la perception de vous-même que cela a engendré. A chaque fois que vous rencontrez une situation que votre cerveau associe à cet événement, tout est alors réactivé. Les émotions, les croyances négatives qui se sont installées, tout refait surface sans aucun contrôle de votre part.

« Je ne suis pas capable », « je ne suis pas digne d’être aimé », votre cerveau vous retranscrit fidèlement toutes vos perceptions négatives et inconscientes à chaque fois que le souvenir est sollicité. Vous rendant incapable de réagir ou penser autrement quand quelqu’un met en doute vos capacités par exemple. Inconsciemment, vous allez penser que « oui, il a raison, j’ai toujours été incapable de réussir et c’est la raison pour laquelle personne ne m’aime ». La mémoire émotionnelle du traumatisme réactivé apportera toujours la même réponse : un comportement et des réactions dysfonctionnels.

Ces mémoires émotionnelles qui influencent vos comportements

Au moment où on vit un traumatisme (grand ou petit), nous ressentons une ou des émotions particulières qui « s’impriment » dans notre corps. Lorsque ce traumatisme reste bloqué, l’apprentissage reste aussi bloqué au stade où ça s’est passé. Le corps et l’inconscient vont stocker toutes les informations qui s’y rapportent. Un peu plus tard, le cerveau fait des déductions et tente de donner un sens au vécu. Il se met à élaborer des croyances négatives en fonction de ce qu’il a ressenti. Ces croyances deviennent alors une verbalisation de cet affect bloqué et stocké.

Plus tard, selon les événements et expériences que vous vivez, votre cerveau fait des comparaisons et des associations avec ce qu’il a gardé en mémoire. Lorsque la situation vécue est associée à un traumatisme, il va faire appel à votre mémoire émotionnelle. C’est ainsi qu’un traumatisme particulier se réveille : son souvenir est immédiatement retransmis et réactive l’émotion qui lui est associée.

Une mémoire cellulaire

Une émotion mémorisée dans nos cellules, comment c’est possible ? Si vous y prêtez attention, vous allez vous rendre compte qu’une émotion est en réalité faite de sensations que vous ressentez dans le corps. Par exemple, quand vous vous sentez triste, il est très probable que vous ressentiez votre poitrine serrée. Chacune de nos émotions a une empreinte bien à elle, un ensemble de sensations que le corps va vivre lorsqu’une émotion est activée. Un peu comme une carte d’identité de l’émotion, avec toutes les caractéristiques qui sont propres à chaque émotion.

Toutes ces sensations s’inscrivent alors dans le corps avec l’émotion qui lui est associée. Chaque émotion est répertoriée, alimentant ainsi votre bibliothèque de données. La mémoire émotionnelle regroupe la somme de vos expériences, des émotions qui leurs sont associées, de la perception que vous en avez eu et du sens que vous leurs avez donné.

A chaque fois qu’un traumatisme est réactivé dans une situation particulière, votre inconscient va chercher dans l’ensemble des expériences mémorisées. Ainsi, votre réaction sera calquée sur l’événement originel. Comme un réflexe impossible à contenir, vous vous comporterez exactement comme durant le traumatisme initial, même si vous ne savez pas consciemment à quoi il se rapporte.

Une émotion qui dicte un comportement

Lorsque nous vivons une émotion perturbante, nous ressentons donc un ensemble de sensations désagréables. Notre premier réflexe est alors de vouloir échapper à ces sensations et leur ressenti. Cela semble normal d’ailleurs ! Qui aime se sentir enfermé dans quelque chose qu’il ne maîtrise pas ? Instinctivement, nous allons faire appel à des réflexes archaïques pour pouvoir faire face au danger.

Nous fonctionnons tous de la même manière, chaque émotion conditionne notre façon de réagir et notre comportement. Il y a quatre comportements distincts : l’inhibition, la lutte, la fuite et le contrôle. Selon ce que votre corps aura mémorisé, vous réagirez à l’émotion soit en voulant fuir la situation, soit en voulant contrôler la situation (en prenant le pouvoir sur vous ou sur les autres), soit vous réagirez avec agressivité ou colère, ou encore, vous serez tellement bloqué par la situation que vous en perdrez vos moyens.

C’est ce fonctionnement universel qui fait que certains se mettent en colère de manière excessive, que d’autres vont à tout prix éviter certaines situations ou encore vont se retrouver dans des états de panique incontrôlés. L’ensemble de nos mémoires émotionnelles conditionne nos comportements en répétant les schémas que le cerveau a appris et écrits au plus profond de notre être. Toutes ces empreintes nous empêchent d’y voir clair. Même si l’expérience et la situation sont complètement différentes, il y aura toujours une résonance avec l’expérience originelle, l’événement traumatique source, nous rendant incapable de réagir autrement.

Des mémoires émotionnelles transgénérationnelles

Tout comme vous, vos aïeux ont vécu leurs propres expériences et ont été conditionnés par le même principe. Ils ont pu être victimes de terribles chocs, inscrits de la même manière dans leurs cellules. Plusieurs choses se jouent alors : si le choc émotionnel n’a pas été résolu, il peut se transmettre à leurs descendants. Cet héritage émotionnel, avec tous les conditionnements, toutes les croyances négatives ancrées, va également influencer des comportements de générations en générations, tant que les mémoires émotionnelles n’auront pas été libérées.

Ces mémoires émotionnelles transgénérationnelles vont transparaître au travers de l’éducation que l’on donnera à l’enfant, des valeurs qui lui seront inculquées, des croyances qui se sont transmises au sein de la famille. Cet enfant, c’est vous. Vous avez aussi été influencé(e) par l’environnement dans lequel vous vous êtes construit. Des schémas bien ancrés dans l’inconscient familial ont conditionné vos comportements face au danger.

Transgénérationnel : c’est l’histoire d’un autre

Le problème, c’est que le danger, ce n’est pas vous qui l’avez vécu. C’est peut-être l’histoire d’une grand-mère qui a vécu la maltraitance de ses parents, un arrière-grand-père blessé à la guerre, un ancêtre lointain orphelin quand il était bébé… Votre aïeul, influencé par sa propre histoire, a transmis toutes ses perceptions du monde et de la place qu’il occupait dans ce monde. Il a transmis en même temps cette « carte d’identité » des émotions que le corps a mémorisé.

En héritant de ces mémoires qui ne sont pas les nôtres, il arrive que nous répétions alors des scénarios de vie négatifs, que nous ressentions des sentiments de culpabilité, d’abandon, d’exclusion, d’échec… sans en comprendre la raison. Ou que nous réagissions avec colère, en perdant nos moyens, avec évitement, alors que la situation n’est en réalité pas si dramatique.

Lorsque les mémoires émotionnelles sont libérées, les souffrances du passé peuvent s’apaiser. Le cerveau va alors réparer tout ce qu’il a associé au traumatisme originel. Le souvenir du traumatisme ne sera pas effacé mais il ne sera plus réactivé. Nous avons alors la possibilité de sortir des schémas qui se répétaient jusqu’à présent.

Julia Przyswa +336 50 24 07 95
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